vendredi 28 février 2014

Les répliques cultes de la série Californication (déconseillé aux moins de 18 ans).


     La série Californication est surtout connue de ses adeptes pour ses répliques cultes, spécialement celles de Hank Moody. Voici un recueil non exhaustif, mais tellement réjouissant des meilleures répliques de la série la plus anticonformiste. Les répliques suivantes ne sont pas celles de la version française, mais la traduction de la version originale.

Le réalisateur du film inspiré du livre de Hank : - J'en ai marre que tu dises du mal de moi dans la presse.
Hank : - Ah... C'est donc pour ça que t'es venu ... Je me suis dit que tu étais venu car tu avais découvert que j'ai baisé ta femme dans toutes les pièces de ta maison. Au fait, désolé d'avoir sali le tapis je savais pas que ta vieille était une femme fontaine...

Becca : - Père ?
Hank :
- Fille ?
Becca :
- Je peux te demander quelque chose ?
Hank :
- Tout ce que tu veux, ma puce.
Becca :
- Pourquoi il y a une femme nue dans ta salle de bain ?
Hank :
- Tu restes là.
Becca :
- Il n'y a pas de poil sur son vagin. Tu penses qu'elle va bien ?
Hank :
- Je vais vérifier.


Hank : "Dans le même ordre d'idée j'adorerais m'auto-sucer en sifflant le White album mais je n'ai pas encore atteint ce degré de souplesse.” (référence à l'album blanc des Beatles, considéré comme un de leurs meilleurs albums.)

Hank : "C'est un monde vaste et dur, plein de rebondissements et on a tendance à cligner des yeux et à rater l'instant essentiel."

Charlie : - Et toutes ces assistantes que je n’ai pas baisées, ça ne compte pas ?
Hank :
- On a aucune reconnaissance des culs qu’on ne lèche pas.

Karen : - Tu sens la chatte...
Hank : - ... Merci.

Hank : "Un matin de gêne vaut mieux qu'une nuit de solitude"

Hank : "- Vous êtes une nonne...
              - Une nonne super gaulée !
              - Je voulais juste avoir une petite discussion avec votre mari là haut"

Hank : "Ce qui est arrivé la bas était une erreur, mauvais endroit, mauvais moment, mauvais vagin !"

Hank : "C'est exténuant d'être père j'ai même plus le temps de me saouler comme avant".

Hank : "Donne moi deux minutes, il faut que je demande à mes couilles de redescendre sur terre."

Hank : "Ah mais comment fais-je pour pouvoir digérer tout ça... l'alcool, la drogue, la pression de la société... Fait pareil !"

Hank, à Charlie : "Je vais pas regarder du porno avec toi . C'est flippant !
La dernière fois j'ai du te regarder t'astiquer avec ta main dans la poche.  Règle d'or : pas de porno entre mecs !"

Bill : - C'est gentil d'avoir amené une bouteille pour le dîner...
Hank : - Quoi ça ? Ah non, consommation personnelle...!

Hank : "Quoi que tu fasse, ne soit pas une autre brique dans le mur !" (référence à Pink Floyd)

Becca : "Tu sais, c'est bien beau de parler de fins heureuses. Mais si quelqu'un n'y arrive pas, qu'il continue à tout faire foirer. Eh bien, finalement je pense qu'il ne reste plus qu'à dire "va te faire foutre"... ou d'autres mots équivalents..."

Charlie : - Tu prends l'alcool, moi à manger.
Hank : - On a pas besoin de bouffer !

Hank, à Charlie : "Je peux faire ça car je suis un artiste. Mais toi tu es un homme d'affaires. Un suceur en costume trois pièces. Tu dois faire attention !"

Hank : "J’ai l'air d'un de ces connards du FBI..." (référence au personnage de Fox Mulder, incarné par David Duchovny dans la série X-Files).

Bill, en parlant d'un tableau qu'il vient d'acheter : - Il vaut presque aussi cher qu'une voiture !
Hank : - Tu aurais mieux fait d'acheter la bagnole et d'écraser avec le connard qui a pondu cette merde...

Hank : "Les règles que j'ai appris à L.A : un matin de gène vaut mieux qu'une nuit de solitude, et je ne rentrerai peut-être pas dans l'histoire mais je rentrerai surement dans ta sœur."

Sonja (à propos de son ex) : - Il couchait avec son assistant
Hank : - Eh merde. Ça arrive...
Sonja : - Il s'appelait Ted !
Hank : - Votre mari ?
Sonja : - Son assistant...
Hank : - Ça pourrait être pire...
Sonja : - Comment ça ?
Hank : - Bah au lieu de découvrir qu'il était homo, vous auriez pu découvrir qu'il était... je sais pas... scientologue, ou un truc dans le genre.
Sonja : - Je suis scientologue, Hank.
      (Tout le monde se fout de lui !)
Hank : - ...ou un nazi... ou d’Al-Qaïda...
Charlie : - Vas-y, continue ! (en se foutant de lui)
Hank : - Tu vois, c'est ça que j'aime à L.A., c'est la diversité !

Hank : "Elle m'a dit de grandir, de vivre ma vie mais on s'en fout ! Parce que c'était un de ces moments ou j'ai décidé que j'étais déterminé à continuer le combat. J'ai perdu des batailles mais je garde la guerre en vue. Aucune retraite. Aucune capitulation !"

Hank : "Salut Charlie, c’est quoi dans ta poche un gode ou tu es simplement content de me voir ?"

Karen : - Tu as couché avec le juge, Hank ?
Hank : - Non du buccal et un peu d’anal, c’est pas facile de lever cette robe.

Hank : "Je serai toujours présent autour de toi, un peu comme un moucheron, mais un moucheron bien membré alors.

Hank : "La vie est trop courte pour danser avec des grosses."

Hank : "Tu me regardes comme si tu venais de me surprendre en train de mettre un doigt dans ton chat !"

Hank : "La vengeance est un plat qui se mange... servi avec ma queue !"

Becca : - Papa. Est-ce que t'es heureux ?
Hank :
- Non... Mais j'y travaille, ma puce...


Hank : - Qu'est-ce que tu veux putain ?
Mia : - Je suis en retard.
Hank : - Quoi ? Ce n'est pas possible. J'... J'... J' ai utilisé un préservatif. Ça pourrait... ça pourrait être comme... l'immaculée conception. Et toi... tu es l'élue qui... qui... et ensuite tu pars.
Mia : - Je suis en retard à l'école !

Hank : "Tu ne peux pas sniffer une ligne de coke sur le cul d'une femme et ne pas te demander quels sont ses rêves et ses espoirs, ce n'est pas gentleman."

Hank : "J'aime les femmes. J'ai tous leurs albums."

Hank : - Quel est ton nom, au fait ?
Surfer Girl : - Tu ne veux pas juste me baiser et ne jamais le savoir ?
Hank : - Oh, putain. Qui a dit que le romantisme était mort ?!

Hank : - C'est là que nos chemins se séparent. Je crois que j'ai vu un taxi avec mon nom dessus.
Bill : - Ne sois pas ridicule !
Hank : - C'est une façon de parler Bill, ça n'existe pas les taxis au nom de quelqu'un !

Hank, au sujet de la guitare de Rebecca : "Interdiction de jouer du Genesis sur ce truc là !"

Standardiste : - Vous êtes ?
Hank : - Sur le point d’entrer.


     A la fin de l’épisode 2 de la saison 4 : après avoir ingurgité un mix détonant d’alcool et de médocs, Hank Moody se met à écrire une lettre d’amour. Non pas à sa femme, mais à sa fille qui ne lui pardonne pas l’incartade de trop : avoir couché avec son ex-sœur par alliance, Mia.
     Cette très belle lettre résume toutes les ambivalences de ce grand torturé, qui n’aspire au fond qu’à retrouver sa famille dont il est fou amoureux.

« A ma magnifique fille,

Je t’écris une lettre, une bonne vieille lettre à l’ancienne. C’est un art qui se perd, comme les branlettes. J’ai un aveu à te faire. Je ne t’aimais pas beaucoup quand tu es née. Tu étais ce petit truc ennuyeux. Tu sentais bon la plupart du temps. Mais tu ne semblais pas trop t’intéresser à moi, ce que je trouvais vaguement insultant. C’était toi et ta mère contre le reste du monde. Amusant de voir comme certaines choses ne changent pas. J’ai laissé passer, m’occupant de moi, faisant l’idiot, sans vraiment comprendre à quel point devenir père peut vous changer.

Je ne me souviens plus quand tout a changé. Je sais juste que ça a changé. Une minute avant, j’étais impénétrable. Rien ne pouvait me toucher. Celle d’après, mon cœur s’arrachait de ma poitrine, s’exposant aux éléments. T’aimer a été la plus profonde, intense, et douloureuse expérience de ma vie. C’était presque trop dur à supporter.

Étant ton père, j’ai fais le serment de te protéger du monde, sans réaliser que j’étais celui qui finirait par te faire le plus mal. Quand j’y pense, mon cœur se brise. Surtout parce que je ne peux t’imaginer parler de moi avec un peu de fierté. Comment le pourrais-tu ? Ton père est un gosse dans un corps d’adulte. Il se soucie de tout et de rien à la fois. Noble dans les pensées, misérable dans l’action.

Quelque chose doit changer. Quelque chose doit lâcher prise. Tout devient sombre, trop sombre pour voir… »

Voir aussi :
- La saison 6 de Californication, bientôt en DVD.
- Fin de parcours pour Californication !
- X-Files de retour pour une saison 10 de 6 épisodes (et peut-être plus) ! [Màj du 02/06/2015]
- Quelques infos sur la sortie en HD de la série X-Files !


Mots-clés : Californication ;  Hank Moody ; Répliques cultes ; Marilyn Manson ; répliques ; Beatles ; White album ; Pink Floyd ; Another Brick In The Wall ; X-Files

dimanche 23 février 2014

Critique : RoboCop (2014), réalisé par José Padilha.


     L'idée d'un remake de RoboCop était présente depuis déjà bien longtemps, mais le mythe RoboCop s'était quelque peu émoussé. En effet, après un RoboCop 3, sortie en 1993, qui n'était plus vraiment à la hauteur de ses deux prédécesseur malgré la bonne performance de Robert John Burke dans le rôle titre, puis une série canadienne (en 1994) que l'on pourrait qualifier de niaiseuse (comme disent les québécois), sans armes ni violence, une autre équipe canadienne avait essayé d'imaginer RoboCop dix ans après le premier film de Verhoeven. Dans la série de 4 téléfilms de 90 minutes, intitulée RoboCop 2001, le scénario était fort plausible par rapport au premier film, mais quelques longueurs et une performance plutôt moyenne de Page Fletcher jouant un RoboCop usé ont eu raison du succès de cette série réalisée avec des moyens de téléfilm (donc peu élevés). Page Fletcher a avoué lui-même n’avoir jamais vu un film de RoboCop avant de jouer ce rôle. Ceci explique cela.


Une genèse compliquée.
     Le défi était donc de taille (pour ne pas dire casse-gueule) pour remettre RoboCop sur les rails. Les circonstances ont d'ailleurs fait que beaucoup de fans du cyborg ont craint la catastrophe pour ce remake. D'abord annoncé comme réalisé par Darren Aronofsky, le remake a été suspendu quand Aronofsky jeta l'éponge. C'est finalement José Padilha qui prendra les commandes. Et puis c'est la recherche du bon acteur pour le rôle titre qui sera long et fastidieux. On parle de Chris Pine, puis de Michael Fassbender. En , c'est finalement l'acteur suédo-américain Joel Kinnaman est choisi pour succéder à Peter Weller dans le rôle d'Alex Murphy. Hugh Laurie (surtout connu pour ses rôles dans Dr House et Stuart Little) a même été en négociation pour jouer le PDG d'Omnicorp (l'OCP du film de Verhoeven). C'est finalement Michael Keaton, sosie non-officiel de Julien Lepers (il parait qu'on lui dit souvent, à moins que ce ne soit l'inverse...) et surtout le Batman des films de Tim Burton, qui sera le PDG de l'entreprise. Maintes changements de casting, puis un tournage infernal (voir mon précédent article). On pouvait craindre le pire, et j'avais moi-même d'énormes préjugés avant de regarder ce film.


Alors ? Catastrophe, ou non ?
     Le film commence. C'est mou, l'action n'est pas très mordante, et surtout n'a rien du tout à voir avec RoboCop. Mais laissons une chance à ce film. Murphy ouvre la porte de sa voiture, explosion. 80 % de son corps sont brûlés au 4ème degré (dans l'original, il était abattu de plusieurs balles). Il n'a aucune chance de s'en sortir, sauf si on implante son cerveau dans une prothèse géante. Sa femme, Clara Murphy (dans l'original, c'était Ellen), joué par Abbie Cornish, prend la décision que Omnicorp a le droit de le "réparer". Il se réveille dans une machine. Choc psychologique, puisqu'on ne lui a pas effacé la mémoire (contrairement à l'original où on lui a effacé sa mémoire d'humain, et où sa femme n'est même pas au courant). Le film se dénoue et prend surtout le partie de dévoiler le côté humain de Murphy. Il y a de l'action, mais plutôt molle par rapport à l'original. Je ne vous raconte pas la suite, ce serait malhonnête de tout dévoiler.

     Toujours est-il que le film n'est pas la catastrophe annoncée. Un bon film ? C'en est un, assurément. Beaucoup d'effets spéciaux numériques, de l'action, un côté humain. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est surtout le fait de s’appeler RoboCop. Si les producteurs avaient décidé de sortir ce film avec un autre titre, et déclaré qu'il est très librement inspiré de RoboCop, ça aurait marché. Cependant, le super-flic devient dans ce film un super-héros. Il n'y a plus vraiment beaucoup de rapports avec le film original. On dirait surtout un film de super-héros à la Marvel (genre Iron Man). C'est un film surtout destiné aux plus jeunes, sans trop de violence, mais avec un héros emblématique et humain.

     Reste un casting intéressant : Joel Kinnaman joue plutôt bien son rôle, Gary Oldman dans le rôle du Dr Norton, le scientifique qui a créé RoboCop, qui a un sens de l'éthique et qui réussit à nouer un lien quasi amical avec Murphy ; Samuel L. Jackson tient le rôle du magnat de la presse Pat Novak dans des apparitions franchement agaçantes, qui ralentissent le film.

Conclusion :
     Plutôt bon film, c'est sûr, mais il faut surtout le regarder sans penser à l'original. José Padilha a tout fait pour ne pas copier l'original, et c'est exactement ce qu'il fallait faire. Ce film ne peut pas égaler l'original, et de toute façon, on ne peut pas les comparer, car trop de différences.
     Néanmoins, il faut le voir comme un film type Iron Man, un film de super héros façon Marvel. Il plaira au plus grand nombre, y compris (et peut-être surtout) les plus jeunes.
     Ce que je regrette le plus, c'est l'absence d'un méchant emblématique et charismatique tels que Clarence Boddicker dans le RoboCop de Verhoeven, ou encore Cain dans RoboCop 2. Et surtout, il n'y a plus ce côté gore et humour noir qu'avait apporté Paul Verhoeven.

Sur le même thème :
- Test Blu-ray : Robocop (remasterisé en 4K, édition de 2014)
- De nouvelles informations sur le remake de Robocop [mise à jour du 16 octobre 2012].
- Un premier trailer pour le remake de Robocop.
- Un nouveau Blu-ray pour le Robocop de Verhoeven [Mise à jour le 4/01/2014].
Test du Blu-ray de Terminator.

Mots-clés : RoboCop ; Joel Kinnaman ; Gary Oldman ; Paul Verhoeven ; José Padilha ; Samuel L. Jackson ; Julien Lepers ; Michael Keaton ; Alex Murphy

mardi 18 février 2014

La saison 6 de Californication, bientôt en DVD !



     Alors que l'on sait désormais que la série Californication va prendre fin cette année (voir mon article ici), l'avant-dernière saison, la sixième, arrive en France en DVD. La série y est toujours aussi décomplexée et ne s'embarrasse d’aucune convention.

     La sortie de ce coffret 3 DVD est prévue le 23 avril 2014, au prix modique de 29,99 €. Cette saison voit d'ailleurs apparaître l'excellent chanteur métalleux Marilyn Manson, en guest-star dans son propre rôle.



Sur le même thème :
       
Les répliques cultes de la série Californication.     Fin de parcours pour Californication.     Sortie en HD de X-Files.

mardi 4 février 2014

Test Blu-ray : Robocop (remasterisé 4K)


     Comme je vous en ai fait part précédemment, le film mythique de Paul Verhoeven vient de ressortir dans une nouvelle édition Blu-ray. Pourtant, Robocop (le vrai film de 1987, pas le remake) était déjà sortie sur la galette bleu. Dans ce cas, pourquoi cette réédition ? Et bien tout simplement parce que le premier Blu-ray (voir le test ici) était bien loin d'être à la hauteur du support. Manque de couleurs et de contrastes, aucun bonus, cette première édition était tout simplement honteuse, d'où la nécessite de remasteriser le film.

     Je l'espérais dans le test de la première édition. Et bien voici une nouvelle édition, avec une image remasterisée en 4K, ou Ultra Haute-Définition comme il est désormais coutume de le dire (soit 4 fois la résolution du Blu-ray). Le défi était de taille, car le film a été réalisé avec un budget très limité à l'époque. De plus, il est connu pour avoir eu de bien mauvaises éditions (tant sur cassette-vidéo que sur DVD).
     Alors, cette nouvelle édition vaut-elle l'investissement ?

Image :
L'ED-209, le robot de Dick Jones.
     Autant le dire tout de suite, le générique du début m'a fait réellement peur. Pouah, ce n'est pas génial. Et puis ensuite, l'image se dévoile : plus colorée que les précédentes éditions, elle fourmille de détails qui nous avaient échappés jusqu'à présent. Les contrastes sont bien mieux gérés. Il est clair que le master a bien été nettoyé avant d'être scanné en 4K, ce qui a été bien utile.
      Certains plans restent un peu flous, mais il est évident que ces plans étaient irrattrapables. Nous avons donc ici une bien belle édition, et il sera bien difficile de faire mieux à l'avenir.
Note technique : 4/5


Son : 
     La piste en français n'a visiblement pas été améliorée. Mixée en 5.1, elle est en DTS mi-débit (donc pas en Haute-Définition). Les voix sont assez claires. Cependant, peu d'effets surround. Le son n'est pas très enveloppant. Le film étant proposé en version Director's Cut (montage du réalisateur), quelques secondes d'une scène de ce montage (lors de l'assassinat de Murphy) a été doublée en Français (ce qui n'était pas le cas précédemment). La nouvelle voix d'Emil sur ces quelques secondes est tout de même assez ridicule. En outre, les bugs de la bande-son du DVD n'ont pas été corrigés (voir la scène où RoboCop dit "Je suis un policio"...).
     Mieux vaut se pencher sur la VO, bien mieux lotie. Proposée en DTS-HD 5.1, elle utilise mieux le bénéfice du mixage (meilleurs basses, meilleurs effets). Cette VO permet de mieux être dans l'action du film.
Note technique : 5/5 pour la Version Originale, 4/5 pour la Version Française.


Malgré la restauration, les séquences de journaux télévisés restent
de bien mauvaise qualité. Mais la qualité de ces séquences a toujours
été volontairement inférieure.
Bonus :
     Sur cette nouvelle édition, nous retrouvons les bonus qui étaient présents sur l'édition DVD (et qui avaient disparus de la précédente édition Blu-ray), ainsi qu'un entretien inédit avec Paul Verhoeven et les acteurs du film.
- Commentaire audio de Paul Verhoeven (réalisateur), Jon Davison (producteur) et Ed Neumeier (scénariste), disponible en VO et sous-titrée en Français.
 - Questions au réalisateur (42min 36s)
- Le making of de Robocop (36min 55s)
- Filmer Robocop (Document de 1987) (7min 59s)
- Concevoir Robocop (Document de 1987) (8min 01s)
- Storyboard commenté par le directeur de l’animation Phil Tippett (6min 02s)
- Scènes inédites (2min 51s)
- Les Méchants de Détroit (16min 59s)
- Effets spéciaux : de l’artisanat au numérique (18min 22s)
- Robocop : bâtir une légende (21min 09s)
- Le bonus caché de Paul Verhoeven (38s)
- Bande-annonce (1min 38s, VO)
- Spot télé (31s, VO)

Conclusion :
     Enfin une édition digne de ce film mythique. Des années qu'on l'attendait. Et bien la voici. Vous pouvez jeter votre ancienne édition à la poubelle et investir dans cette édition remasterisée en 4K. Le jeu en vaut la chandelle. Et puis ce film, critique acerbe de l'ultra-libéralisme à la Reagan, est devenu un grand classique du cinéma.

Caractéristiques :
Titre : RoboCop
Format : 1.85
Durée du film : 1h43
Réalisation : Paul Verhoeven
Production : Edward Neumeier
Scénario : Michael Miner et Edward Neumeier
Encodage du Blu-ray : AVC
Pistes son :
- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
- Français DTS 5.1
- Castillan DTS 5.1
- Allemand DTS 5.1
- Italien DTS 5.1
- Russe DTS 5.1
- Espagnol Dolby Digital 5.1
- Portugais Dolby Digital 5.1
- Tchèque Dolby Digital 2.0,
- Hongrois Dolby Digital 2.0,
- Polonais Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français
Bonus : Voir la section Bonus de cet article.

Distribution :
Personnage  Acteur/actrice  Voix française
Alex Murphy/Robocop  Peter Weller  Patrick Floersheim
Anne Lewis  Nancy Allen  Maïk Darah
Le président de l'OCP, dit « le vieil homme »  Dan O'Herlihy  Michel Gudin
Richard « Dick » Jones  Ronny Cox  Marc Cassot
Clarence Boddicker  Kurtwood Smith  Sady Rebbot
Bob Morton  Miguel Ferrer  Patrick Poivey
Sergent Warren Reed  Robert DoQui  Jacques Deschamps
Leon Nash  Ray Wise  José Luccioni
Johnson  Felton Perry  Denis Boileau
Emil Antonowsky  Paul McCrane  Marc François


Sur le même thème :
- Critique : RoboCop (2014), réalisé par José Padilha
- De nouvelles informations sur le remake de Robocop [mise à jour du 16 octobre 2012].
- Un premier trailer pour le remake de Robocop.
- Un nouveau Blu-ray pour le Robocop de Verhoeven [Mise à jour le 4/01/2014].
Test du Blu-ray de Terminator.

Mots-clés : RoboCop ;  Blu-ray ; 4K ; Paul Verhoeven

samedi 1 février 2014

Test Blu-ray : Le maître d'école.



     En 1981, le réalisateur Claude Berri retrouve Coluche narrant l'histoire de Gérard Barbier, un vendeur de fringues qui, après s'être fait virer de son poste, décide de devenir instituteur suppléant. Nommé dans une école, il s'aperçoit vite que le métier d'instituteur n'est pas vraiment comme il l'imaginait. Une comédie gentillette, un peu naïve et assez idéalisé, mais qui s’avère être un bon divertissement.

     Pour cette comédie ayant réalisé 3 105 596 entrées et ayant été diffusé maintes et maintes fois à la télévision, Claude Berri a souhaité, sous le couvert de la comédie, démontrer à quel point le métier d'enseignant peut parfois être difficile. On y trouve un Coluche touchant en instituteur débutant, cherchant à trouver un juste milieu entre appliquer la discipline et aider ses élèves, une Josiane Balasko en institutrice dépressive en mal d'affection, et un Roland Giraud caricaturé en instit syndicaliste adepte de grèves en tous genres.

     L'édition Blu-ray testée ici, est issue de la collection "My collection", de Pathé.

Image :
     Pour un film de 1981, on ne s'attend pas forcément à avoir une remasterisation HD dernier crie. Mais c'est effectivement une déception. Si l'image est meilleure que celle du DVD, on ne peut pas dire que Pathé ait réalisé un gros investissement pour ce master HD. Il y a même fort à parier que le master soit le même que celui du DVD, mais avec une résolution supérieure et une bien moindre compression. La netteté d'image n'est pas exceptionnelle et les couleurs paraissent bien délavées : la faute en partie à des contrastes peu prononcés.
Note technique : 2/5


Son : 
     Après la déception de l'image plutôt moyenne, la bonne surprise vient du son. Bien que la piste soit en DTS-HD Master Audio, et mixée en 5.1, il ne faut pas s'attendre à des effets surround passant d'une enceinte à l'autre. Le film n'est d'ailleurs pas fait pour cela. Néanmoins, il est important de saluer la qualité du son, la clarté des dialogues et de la bande originale composée de morceaux écrits par Alain Souchon et Richard Gotainer. Ce n'est certes pas le dernier Spiderman, mais la clarté nous permet de comprendre aisément ce qui se passe.
Note technique : 4/5

Conclusion :
     Ce film est une comédie qui commence à dater, mais reste un très bon divertissement du dimanche soir. Ce sont surtout les enfants qui riront devant les pitreries du très grand Coluche. Ce Blu-ray m'a déçu par son image à peine supérieure à celle du DVD, mais s'est rattrapé par sa bande-son d'une bonne qualité.
Note technique globale : 3/5

Caractéristiques :
Titre : Le maître d'école
Format : 1.66
Durée du film : 1h36
Pistes son : Français DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres : aucun
Bonus : aucun

Personnage  Acteur/actrice
Gérard Barbier  Coluche
Mademoiselle Lajoie  Josiane Balasko
Jacques Debary  Le directeur
Charlotte de Turckheim  Charlotte
Roland Giraud  Monsieur Meignant
Jean Champion  L'inspecteur