lundi 23 mai 2016

Les meilleures répliques de Kaamelott.


     S'il y a une série française aux dialogues élaborés, fins et drôles, c'est bien Kaamelott. Inspiré par Sacré Graal!, des Monty Python, Alexandre Astier a signé là une série devenue culte alors qu'elle n'en était encore qu'à sa première saison. En voici quelques dialogues, sachant que si on veut citer toutes les phrases cultes, il faudrait quasiment citer les scripts de chaque épisode.

Livre I
Perceval : « Si on faisait le coup du bouclier humain ? [...] Par exemple, Sire, Léodagan et moi on fait semblant de vous prendre en otage : on vous met une dague sous le cou et on traverse le camp adverse en gueulant : "Bougez pas, bougez pas ou on bute le roi !"... »
Livre I, Heat

Perceval : « Faut faire comme avec les scorpions qui se suicident quand ils sont entourés par le feu, faut faire un feu en forme de cercle, autour d’eux, comme ça ils se suicident, pendant que nous on fait le tour et on lance de la caillasse de l’autre côté pour brouiller... Non ? »
Livre I, Heat



Perceval : « Si Joseph d'Arimathie a pas été trop con, vous pouvez être sûr que le Graal, c'est un bocal à anchois. »
Livre I, En forme de Graal

La Dame du Lac : - Vous rentrez, et vous parcourez les souterrains à la recherche de l'ogre à deux têtes.
Arthur :
- D'accord, et quand j'tombe sur l'ogre à deux têtes, je l'zigouille. Vous avez un ptit quelque chose pour moi, une protection magique une potion...
Arthur : - Vous avez un p'tit quelque chose pour moi ? Une protection magique, une potion ?
La Dame du Lac : - Non, j'ai ça.
Arthur : - Qu'est-ce que c'est ??
La Dame du Lac : - C'est un genre de cake.
Arthur : - Mais eux... un cake magique ?
La Dame du Lac : - Non, non, c'est un cake. C'est pour la route...
Arthur, sceptique : - Ben... merci.
Livre I, La Grotte de Padraig

Arthur : - Mais c’est pas compliqué, bon Dieu ! Y a Calogrenant à droite, Léodagan à gauche, et nous on arrive par le milieu !
Lancelot :
- C’est bon jusque là ?
Perceval :
- Attendez, moi, si je me souviens bien du coin, il y a la rivière qui passe en travers !
Arthur :
- Ah, mais merde avec votre rivière !
Perceval :
- C’est un point de repère comme un autre !
Lancelot :
- Mais bon Dieu, il y a pas besoin de point de repère puisque les envahisseurs vont nous attaquer de face !
Perceval :
- De face, ça va ! C’est le reste qui va pas !
Arthur :
- Mais quoi, nom d’un chien !?
Perceval :
- Ben la gauche, la droite, là ! Moi j’aime pas ces trucs !
Lancelot :
- Mais qu’est ce que vous aimez pas ?
Perceval :
- Ces conneries de gauche et de droite ! Ça veut rien dire ces machins ! Selon comme on est tourné ça change tout !
Arthur :
- Mais qu’est ce que vous nous chantez ?
Perceval :
- Moi j’estime que quand on parle tactique militaire, il faut employer des termes précis !
Lancelot :
- Ben oui, effectivement, ça peut prêter à confusion …
Arthur :
- Non mais attendez, nous c’est pour vous qu’on dit gauche et droite ! C’est pour pas vous embrouiller !
Perceval :
- Si, ça m’embrouille !
Lancelot :
- Ah bon ? On peut parler normalement alors ?
Perceval :
- Professionnel !
Arthur :
- Bon, ben alors, OK, on reprend depuis le début ; donc, Calogrenant est posté depuis hier soir au Nord-Est de la zone d’attaque…
Lancelot :
- …Léodagan, Sud-Sud-Est, un peu plus en retrait avec ses cavaliers…
Perceval :
- Moi j’aime pas ces histoires de Sud-Est, Nord-Ouest, et tous ces machins !
Arthur :
- Quoi, qu’est ce qu’il y a qui va pas encore ?!
Perceval :
- C’est un coup à se planter ça ! De toutes façons, on dit le Nord ! Selon comme on est tourné ça change tout !
Livre I, Ambidextrie


Arthur (à Perceval, à propos de Merlin) : « Au bout d'un moment, il est vraiment druide, c'mec-là, ou ça fait quinze ans qu'il me prend pour un con ? »
Livre I, L’Imposteur

Perceval : « On a même un tabouret ! Quand on s’assoit d’ssus, on se retrouve sur un autre tabouret dans une taverne dans le Languedoc [...] Ouais, le siège de transport qu’ils appellent. En plus, comme par hasard c’est moi qui ai essayé le premier. Deux semaines et demi plus le bateau qu’ça m’a pris pour revenir. J’avais pas compris qu’en me rasseyant d’ssus, ça me ramenait de l’aut’côté. Et à l’arrivée j’me suis fait mettre une chasse, parce que j’avais ramené l’autre tabouret, et que soit-disant il aurait fallu qu’il reste là-bas. Pourtant ils marchent les deux tabourets ! Eh ben ils sont l’un à côté de l’autre. Alors ça fait pas pareil. »
Livre I, Le Chaudron Rutilant

Perceval : « C’est pour ça : j’lis jamais rien. C’est un vrai piège à cons c’t’histoire-là. En plus j’sais pas lire. »
Livre I, Le Chaudron Rutilant

Karadoc : - Moi, je trouve que vous êtes trop souvent la victime des quolibets.
Perceval : - Des ?
Karadoc : - Des quolibets. y'a trop de gens à Kaamelott qui oublient que vous êtes un vrai chevalier.
Perceval : - Ça, c'est sur...
Karadoc : - Je crois que vous devriez aller voir le roi, et lui dire qu'il faudrait qu'on commence à vous considérer en tant que tel.
[...]
Perceval : - Vous savez, Sire. J'aimerais bien qu'on commence à me considérer en tant que tel.
Arthur : - Comment ?
Perceval : - Comment, comment ?
Arthur : - Vous considérer en tant que ? J'ai pas compris.
Perceval : - A me considérer en tant que tel.
Arthur : - En tant que tel quoi ?
Perceval : - Parce que je trouve que j'suis souvent victime des colifichets, quand même. C'est pas normal.
Arthur : - Victime des... Putain, la vache, j'comprends pas un mot de ce que vous racontez. Allez-y, excusez-moi, reprenez depuis le début, je vous écoute.
Perceval : - Je vous disais que j'étais victime des colifichets, et qu'il faudrait qu'on commence à me considérer en tant que tel... C'est pas clair, c'est ça ?
Arthur : - Non, mais je sens bien que vous essayez de me dire quelque chose. Mais, c'est de vous, la phrase, ou vous l'avez entendu, ça ? "Colifichet", par exemple, qu'est-ce que c'est pour vous ? Comment vous vous le représentez, "colifichet" ?
Perceval : - Bah, comment dire ? "Colifichet", c'est quelqu'un qui...
Arthur : - Non. Déjà, non . J'suis désolé, pas du tout.
Perceval : - Quelqu'un qui dit du mal d'une personne.
Arthur : - Non, mais non, c'est pas ça.
Perceval : - Comment on dit, alors ?
Arthur : - Comment on dit quoi ? P'tain, ça y est, j'en ai marre, là.
Perceval : - Une personne qui dit du mal d’une personne, qui commence par "coli".
Arthur : - Non, moi j’crois qu’il faut qu’vous arrêtiez d’essayer de dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, pis pour les autres, vous vous rendez pas compte de c’que c’est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse… j’pourrais vous tuer, j’crois. De chagrin, hein ! J’vous jure c’est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens.
[...]
Perceval : - Non, mais j'me goure de mot. C'est pas "colibri" ?
Arthur : - Qu'est-ce qui est pas "colibri" ?
Perceval : - Un type qui dit du mal d'un autre.
Arthur : - Un colibri, c'est un oiseau...
Perceval : - Ben c'est p'têt une expression à base d'oiseau ? On dit bien une alouette pour une fille qui dépense et qui arrive pas à faire des économies.
Arthur : - Mais personne dit ça...
Perceval : - Beh vous avez jamais entendu dire : " Oulala, beh celle-là, tu parles d'une alouette" ?
Arthur : - Jamais de la vie.
Perceval : - Ou alors quelqu'un qui oublie toujours tout, c'est bien une tête d'épingle ? Sauf que là, c'est pas un oiseau.
Arthur : - Une tête de linotte.
Perceval : - Qu'est-ce que c'est que ça, une linotte ?
Arthur : - Un oiseau.
Perceval : - Eh ben, qu'est-ce que je disais ?
[...]
Perceval : - Donc, pour résumer : je suis souvent victime des colibris. Sous-entendu des types qui oublient toujours tout. Euh non... Enfin, bref, tout ça pour dire que je voudrais bien qu'on me considère en tant que tel.
Arthur : - Bon, ben j'vais voir c'que j'peux faire...
Livre I, Tel un chevalier



Perceval (à Arthur et Lancelot) : « Une fois, à une exécution, je m'approche d'une fille. Pour rigoler, je lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »... C'était sa sœur. Bonjour l'approche ! »
Livre I, La Coccinelle de Madenn

Perceval (à Arthur et Lancelot) : « Ça sert à rien, un siège. Si elle est enceinte, il faut des linges blancs et une bassine d'eau chaude ! »
Livre I, La Coccinelle de Madenn

Arthur : « Dieu ! Depuis qu’vous êtes arrivé - ça fait quoi, ça fait deux-trois ans à peu près, enfin j’veux dire deux-trois ans que le truc a bien pris, quoi, qu’les gens en parlent, tout ça - moi j’fais tout c’que j’peux pour mettre les gars au pas. La quête du Graal, le côté symbolique, la lumière, la salvation tout ça j’crois qu’c’est bien rentré. Parce que c’était pas gagné quand même. Moi les mectons d’la Table Ronde c’est pas des flèches, vous êtes au courant d’ça. Quand j’leur parle du Graal, eux ils cherchent un vase, et c’est marre. Si j’commence à m’lancer dans des explications comme quoi c’est pas l’objet qui est important mais le côté symbolique, le sang d’vot’fils, la vie éternelle alors là, les gars y me regardent avec des billes comme ça et puis y décrochent, ah hein, rideau ! Alors j’crois que c’qu’y s’rait pas mal, si on veut faire un peu avancer l’histoire, voyez, ça s’rait de faire péter un signe, mais un truc commak, hein. Parce que la Dame du Lac c’est bien gentil, mais euh, comme y a que moi qui peux la voir c’est pas très encourageant pour les autres. Non au contraire, quand y m’voient causer tout seul, y s’demandent si j’ai pas carrément tourné la carte. Alors voilà, faites c’que vous pouvez, quoi. J’compte sur vous. Donc euh… amen… enfin euh… deo gratias j'sais pu quoi… j’suis désolé j’ai pas eu le temps de potasser les formules. »
Livre I, Agnus Dei

L'interprète burgonde : « Déjà, à la base, un Burgonde, c'est con comme une meule, alors celui-là ! Ah, vous pouvez pas savoir c'que c'est que de tomber interprète avec un engin pareil ! (bruit de pet) Tiens, vous voyez ? Toute la journée, c'est comme ça ! Il pue, il pète, il lâche des ruines ! Tiens, l'autre jour à table... Il devient tout bleu. Il était en train de s'étouffer avec un os de caille, cet abruti ! Il tousse, il crache, il re-tousse, et BINGO ! Il m'dégueule dessus ! Vous l'croyez, ça ? »
Livre I, L'interprète

Perceval : - Ben quoi, c'est pas si grave que ça !
Arthur : - Pas foutu d'savoir son nom !
Léodagan : - Et on peut savoir depuis combien de temps, au juste, vous arpentez toute la Bretagne en racontant à tout le monde que vous vous appelez Provençal le Gaulois ?
Perceval : - Ben j'en sais rien, moi…
Lancelot : - Et si ça se trouve il dit jamais la même chose !
Perceval : - En attendant, on parle de moi !
Arthur : - Perceval le Gallois, en tous cas, tout le monde s'accorde à dire que c'est une tanche, et ça c'est pas une légende !
Bohort : - Oui mais Provençal le Gaulois, lui, a une excellente réputation, Sire
Arthur : - Mais dans ce cas-là, j'voudrais bien qu'on m'dise pourquoi !
Karadoc : - À cause des faits d'armes.
Arthur : - Les faits d'armes de celui-là ? Ah ben, première nouvelle !
Léodagan : - C'est quand même pas de bol, les rares fois où il arrive à faire quelque chose de ses 10 doigts, il se goure quand on lui demande son nom !
[…]
Père Blaise : - Bon, et bien le mystère du chevalier de Provence est éclairci.
Perceval : - Suffisait de d'mander !
Léodagan : - En c'moment , en Provence, ils doivent être drôlement fiers de l'enfant du pays !
Arthur : - Ah ben j'pense bien, les enfants du pays d'Provence nés à Caerdydd, ça doit pas courir les rues !
Perceval : - N'empêche que j'suis une légende !
Livre I, Le Chevalier mystère

Arthur : - Vous trouvez pas que comme souverain je fait quand même parti des souples ? Vous me réveillez en pleine nuit, sous prétexte que mon père se ballade dans les couloirs. Moi bonne pomme, j'me lève, j'vais voir, j'attends pendant des plombes, et au bout d'un moment quand manifestement y'a rien, parce que manifestement y'a rien Bohort admettez-le, j'vous raccompagne jusqu'à votre porte parce que vous chiez dans vos caleçons.
Bohort : - Je ne chie pas dans mes caleçons Sir. Je vous réveille pour un cas de force majeur. Uther Pendragon crie vengeance, vous êtes en danger !
Arthur : - Non mais moi ça va Bohort. Je vous remercie de votre sollicitude mais moi je vais me débrouiller.
[...]
Arthur (exaspéré) : - Bohort, je vais vous faire mettre au cachot.
Bohort : - Attendez, écoutez moi.
Arthur : - Non mais j'vous écoute, j'écoute, seulement je vous préviens, j'vous le dit, j'vais vous faire descendre en cabane avec un pichet de flotte et un bout de pain sec. Je suis désolé, j'suis démuni, j'vois pas d'autre solution. Puis je pense que ça vous donnera un peu l'occasion de réfléchir un peu à tout ça à tête reposée. Prendre un peu de recul sur les choses parce que Bohort, on ne réveille pas son roi en pleine nuit pour des conneries, encore moins deux fois de suite.
Livre I, Haunted

Perceval, entrant subitement dans la Salle de la Table Ronde : « Excusez, c’est juste pour vous dire que je vais pas pouvoir rester aujourd’hui ! Faut que je retourne à la ferme de mes vieux ! Y a ma grand-mère qui a glissé sur une bouse ! C’est le vrai merdier ! »
Livre I, Le Code de Chevalerie
Guenièvre : - J’y connais rien, hein, mais… À votre avis, le fait que vous me touchiez pratiquement jamais, ça a une influence sur la fécondité ?
Arthur : - Ça joue... ça joue...
Livre I, La Potion de fécondité

Arthur : -  Mais qu'est-ce que ça peut bien vous foutre ce que je picole, aujourd'hui, ça va pas mieux ?
Séli : - Le mari de ma sœur, il boit 3 pichets par repas il a d'jà 8 gosses !
Guenièvre : - Je vois pas bien le rapport avec les gosses.
Séli : - C'est viril, c'est tout! Quand on est un homme, on boit beaucoup de vin !
Léodagan : - Alors quand je rentre de la taverne à quatre pattes à 2 heures du matin vous tapez des crises à rallonge, et subitement, ce soir, on est viril quand on picole ?
Séli : - J'me comprends !
Léodagan : - Et ben j'sais pas comment vous faites ! Ma parole, des engins comme vous, ça devrait être fourni avec une notice !
Livre I, La potion de fécondité


Léodagan (à Arthur) : - Qu'est-ce que c'est que cette lubie de vous faire construire une table ?
Perceval : - D'autant qu'il y en a déjà une dans la salle à manger !
Arthur : - Là, c'est une table ronde. Pour que tous les chevaliers de Bretagne se réunissent autour. De toute façon, autant vous y faire, parce qu'à partir de maintenant on va s'appeler « Les chevaliers de la Table Ronde. »
Perceval : - Les chevaliers de la Table Ronde ?
Léodagan : - Encore une chance qu'on se soit pas fait construire un buffet à vaisselle !
Livre I, La Table de Breccan

Arthur : - Vous mangez à quelle heure, vous, à Tintagel ?
Ygerne : - A Tintagel, on mange quand on l'a mérité, quand on sait qu'on a accompli ses commandements avec humilité et qu'on a glorifié sa famille.
Arthur : - Oui, non, nous, on mange quand on a faim.
Livre I, La Visite d'Ygerne

Séli : - J'ai envie de faire des tartes, voilà. Vous allez pas m'obliger à me justifier !
Léodagan : - Ah bah non, du moment que vous nous obligez pas à les manger !
Livre I, Les Tartes aux myrtilles

Léodagan : « C'est vrai que c'est curieux cette manie de pas vouloir torturer ; ça vient de quoi, ça ? »
Livre I, Arthur et la question

Léodagan : « Je ne pense pas que deux trous-du-cul soient plus efficaces qu’un seul ! »
Livre I, Les Nouveaux Frères

Léodagan (à Bohort) : « Vous êtes marié, comme moi. Vous savez que la monstruosité peut prendre des formes très diverses. »
Livre I, L’Escorte

Léodagan (à Bohort) : « Qu'est-ce que vous voulez, mon p'tit Bohort : entre son épée qui fait de la lumière, son Merlin qui fait pleuvoir des grenouilles et sa Dame du Lac qui se prend pour une truite, il lui manque plus qu'un numéro de trapèze, au roi des Bretons. »
Livre I, L’Escorte

Livre II
Perceval : « Dans la vie, j’avais deux ennemis : le vocabulaire et les épinards. Maintenant j’ai la botte secrète et je bouffe plus d’épinards. Merci, de rien, au revoir messieurs-dames. »
Livre II, La Botte secrète II


Dans la salle à manger, attablés, Léodagan et Dame Séli font face à Guenièvre et au maître d’armes.
Maître d’Armes : - Je vous remercie de m’accueillir à votre table, seigneur Léodagan.
Léodagan : - Oh moi j’y suis pour rien, c’est une idée de ma fille.
Le maître d’armes se tourne vers Guenièvre pour la remercier d’un signe de tête.
Séli : - Oh bah bien. Excusez-le il est rond comme une boule.
Léodagan : - Quoi ?
Séli : - Quoi « quoi » ? C’est pas vrai p’t-être ?
Léodagan : - Si.
Séli : - De toute façon vous n’alliez pas dîner tout seul dans la salle d’entraînement Maitre d’Armes.
Maître d’Armes : - Grand merci Dame Séli.
Guenièvre : - J’avais jamais remarqué qu’vous aviez les yeux bleus Maître d’Armes.
Maître d’Armes : - C’est surement parce qu’ils sont marrons.
Séli : - Mais vous êtes beurrée vous aussi !
Guenièvre : - Mais absolument pas ! J’ai bu trois ou quatre verres voilà !
Léodagan : - Bah c’est pas pour prendre la défense de la p’tite mais c’est vrai qu’il tabasse hein le rouquin aujourd’hui.
Maître d’Armes : - Moi je ne bois jamais ! Dans ma branche c’est une règle : santé, sobriété.
Léodagan : -  Eh bah on doit bien s’marrer dans vot’ branche !
Maître d’Armes : - Mais ça nous arrive oui !
Léodagan : - Ah mais j’pense bien ! Vous m’avez l’air d’un sacré festif.
Maître d’Armes : - Vous apprendrez qu’il m’est arrivé d’boire, seigneur Léodagan. Et occasionnellement, de me démonter la tête à pas r’trouver le chemin d’ma maison !
Léodagan : - Moi une fois, j’étais tellement raide, que j’avais l’impression de m’faire attaquer de tous les côtés. J’me défendais, j’me défendais ! En fait, j’étais dans un pâturage. J’ai tué soixante-seize chèvres.
Le maître d’armes est impressionné.
Séli : - Y a d’quoi flamber c’est sur.
Léodagan : - Bah j’évoque.
Maître d’Armes : - Moi, une fois, j’étais saoul comme cochon, je m’suis fais tatouer « j’aime le raisin de table » sur la miche droite. Et ça y est toujours !
Ils se mettent à rire.
Guenièvre : - Moi une fois j’ai pissé par la f’nêtre !
Ils se taisent tous et la dévisagent.
Livre II, L'Ivresse

A la taverne, Karadoc et Perceval sont à une table. Perceval est effondré sur la table, la tête sur ses bras.
Karadoc (soupire) : - Sur c’coup là j’crois qu’on a un peu chargé la mule.
Il secoue Perceval.
Karadoc : - Seigneur Perceval ! Essayez d’vous réveiller, on va pas coucher là comme des clodos ! oh !
Perceval se réveille, et se dresse sur ses jambes.
Perceval (il gueule) : - PAYS DE GALLES INDEPENDANT !
Il regarde autour de lui, déboussolé, réveillé.
Perceval : - ‘tain j’ai un pivert dans la tête là c’est normal ?
Livre II, L'Ivresse

Léodagan : - Il paraîtrait que je suis dur. C'est pas beau, ça ?
Merlin : - Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse, moi ?
Léodagan : - J'ai tout essayé, avec ce gosse. Pas de bouffe, pas de flotte, les avoines.. Pas moyen !
Merlin : - Pas moyen de quoi ?
Léodagan : - Pas moyen qu'il m'écoute ! Je suis son père quand même ! Alors mettez-vous à ma place ! De raclée en raclée, je suis découragé.
Merlin : - Mais qu'est-ce que vous lui demandez, par exemple?
Léodagan : - Ben, de se lever avant deux plombes de l'après-midi, déjà... D'être poli avec sa mère... Je sais bien que c'est pas facile, hein ! J'ai jamais pu, moi. M'enfin, comme je lui dis, au gamin : "C'est quand même pas héréditaire, si ?".
Merlin : - Mais lui, est-ce qu'il vous explique pourquoi?
Léodagan (sans comprendre) : - Pourquoi quoi?
Merlin : - Ben, pourquoi il se lève pas, par exemple !
Léodagan : - Est-ce que je sais, moi ? J'ai pas été lui demander !
Merlin : - Du coup, comment vous voulez régler le problème ? Vous savez rien !
Léodagan : - Je vais quand même pas commencer à écouter ses justifications. Je vais passer pour quoi ?!
Merlin : - Essayez, qu'est-ce que coûte ? Vous l'écoutez jusqu'au bout, sans le couper.
Léodagan : - Écouter son môme..
Merlin : - Hé ben ?
Léodagan : - Non mais pourquoi pas.. De toute façon, dans la vie, faut tout connaître...
Livre II, Le Pédagogue

Karadoc : « Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? […] Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie. »
Livre II, Corpore sano


Perceval (montrant ses cousins à Arthur) : « Alors là, c'est Ashton, lui c'est Rutz, lui c'est Pierce, l'autre derrière c'est Pierce aussi, j'ai jamais compris pourquoi, et lui euh, j'crois qu'il a pas d'prénom, tout le monde l'appelle Connard... »
Livre II, La Garde Royale

Perceval : Sire ! Sire ! On en a gros !
[...]
Perceval (à Arthur) : Moi j'crois plutôt que la prochaine fois, vous nous enverrez bouler tout pareil, c'est pas vrai ? (...) Ah... On en a gros...
[...]
Perceval (à Arthur) : Moi, j'serais vous, je vous écouterais... Non, moi, j'serais nous, je vous... Si moi, j'étais vous, je vous écouterais ! Non, elle me fait chier, cette phrase !
Livre II, Les Exploités

Perceval : - Ben j'en ai marre. Ça revient à chaque fois sur le tapis ça.
Arthur : - Quoi ça ?
Perceval : - Fédéré ! D'habitude j'dis rien mais là zut! J'sais pas c'que ça veut dire. Moi j'veux bien faire des efforts pour comprendre les réunions mais faut que chacun y mette du sien aussi. Là on est partis pour une heure avec des fédérés par-ci des fédérés par-là, j'vais encore rien biter et ça me gonfle.
Livre II, L'Alliance

Perceval : - Tiens, Sir Léodagan ! Vous allez croquer un morceau ?
Léodagan : - Euh… Non.
Perceval : - Ça fait marrant d’vous voir là, à cette heure-ci ! Ça m’fait penser que…
Léodagan (coupant la parole à Perceval) : - Oui oui ! Vous alliez où avant de tomber sur moi ?
Perceval : - Me coucher.
Léodagan : - Et ben voilà, faites ce que vous avez prévu !
Livre II, La Cassette

Arthur : - Ben... quoi ? Parce que ça vous est déjà arrivé ce genre de fourbi ?
Léodagan : - Ouais comme vous dites et pas qu'un peu. Ma femme.
Lancelot : - Dame Séli a été enlevée ?!
Léodagan : - C'est moi qui l'avait enlevée, j'étais que prince encore, j'démarrais... 10 000 pièces d'or j'en voulais. M'en ont filé 20.
Arthur : - 20... pièces d'or ?
Léodagan : - 20 000 ! A condition que j'la garde.
Livre II, L'enlèvement de Guenièvre

Léodagan : « J’dis déjà pas merci dans ma langue, alors je vais pas l’apprendre en picte. »
Livre II, L'enlèvement de Guenièvre

Bohort (très enjoué) : - Tout le monde participe, c’est parfaitement délicieux. Vous allez être comblé Sire.
Arthur : - Vous pouvez vous calmer ?
Bohort : - Nous accueillons, le seigneur Léodagan, qui vient nous présenter sa proposition.
Léodagan (accompagné d'un homme) : - Ma proposition euh, j’ai pas bien eu le temps de gamberger moi.
Arthur : - Qui c’est celui-là ?
Léodagan : - Je suis désolé, j’ai trouvé que lui.
Bohort : - Mais qu’est-ce que vous comptez faire avec ça, à la fête du printemps ?
Léodagan : - Le faire cramer.
Bohort : - Quoi ? Mais vous plaisantez ?
Léodagan : - Vous me dites il faut quelque chose de festif.
Bohort : - Mais quel rapport avec le printemps ?
Léodagan : - Mais j’en sais rien moi, c’est en plein air, je sais pas.
Arthur (ironique) : - Ah, le printemps. La nature se réveille, les oiseaux reviennent, on crame des mecs...
Bohort : - Merci seigneur Léodagan mais on va trouver autre chose.
Léodagan : - Bon bah, démerdez-vous, hein. Moi j’ai autre chose à foutre que de promener ce con là toute la journée.
Livre II, La fête du printemps

Séli : - Bon, moi je suis arrivée à un compromis par trop crade. Un genre de tarte, avec des oignons, du chou, du céleri et des épices. Alors ?
Bohort (machant et essayant de faire bonne figure) : - C’est, c’est intéressant.
Arthur : - Le plus intéressant c’est, comment est-ce que vous arrivez à faire un truc aussi immonde avec des ingrédients normaux ?
Séli : - Immonde ?
Bohort : - C’est vrai que c’est spécial, hein.
Arthur : - Non mais c’est incroyable. J’ai l’impression de bouffer de la terre avec de la bouse et du gravier, ça sent le poulailler, mais c’est du céleri et des oignons, c’est prodigieux.
Livre II, La fête du printemps

Arthur : 
« Belle qui tiens ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'as l’âme ravie
D'un sourire gracieux,
Viens tôt me secourir
Ou me faudra mourir. »

     Dans la chanson originale, c'est bien « d'un sourire gracieux » que l'auteur parle, alors que dans une scènes où il prend son bain, Arthur chante « d'un sourire radieux ». C'est juste que des fois, Arthur chante « gracieux », à une vache près, hein… C'est pas une science exacte.
A noter que cette pavane a été composé au 16ème siècle par Thoinot Arbeau, alors que la légende Arthurienne est censée se dérouler vers le Vème siècle. Bel anachronisme, forcément volontaire de la part d'Alexandre Astier qui a suivi des études de musique au conservatoire et à l’American School of Modern Music de Paris.
Voilà, c'était pour la petite histoire.

Livre III
Perceval (aux jeunes chevaliers) : « Le Graal, c’est une vraie saloperie, méfiez-vous. Un jour c’est un vase, une semaine après une pierre incandescente. [...] Incandescente, c’est : qui peut accaparer des objets sans resurgir sur autrui. »
Livre III, Les Suppléants

La Dame du Lac : - Mais vous êtes en train de prier un dieu romain, vous vous foutez de ma gueule ? Je vous signale que vous êtes légèrement engagé dans une quête au nom du dieu unique !
Arthur : - Parce que le dieu unique il est celte, peut-être ?
La Dame du Lac : - Non. Ben, le dieu unique… ben, il est unique !
Arthur : - Oui, voilà. Et vous, alors, avec vos cheveux oranges et votre peau blanche comme une merde de crémier, vous êtes pas celte des fois ?
La Dame du Lac : - Si. À la base, si.
Arthur : - À la base ? Non mais qu’est-ce que c’est exactement, vous faites mi-temps chez les uns, mi-temps chez les autres ?
La Dame du Lac : - Non, non, c’est pas ça.
Arthur : - C’est pas ça. (Haussant le ton) La religion, c’est le bordel, admettez-le. Alors laissez-moi prier ce que je veux tranquille, ça m’empêche pas de continuer à le chercher, votre saloperie de Graal.
Livre III, Le Culte secret

Léodagan : « Moi, j’ai appris à lire, et ben je souhaite ça à personne ! »
Livre III, L'assemblée des rois, 2ème partie

Kadoc : « Le caca des pigeons c'est caca, faut pas manger. »
Livre III, Les Suppléants

Karadoc : « La joie de vivre et le jambon, y'a pas trente-six recettes du bonheur ! »
Livre III, Le Législateur

Perceval (À Arthur ) : « Ça prouve que j'ai de l'ubiquité... De l'humilité ? C'est pas quand il y a des infiltrations ? »
Livre III, L’Étudiant


Perceval : - Comment ils appellent Lancelot déjà les gens du peuple ?
Karadoc :
- Beau-trouvé.
Perceval :
- Ça pète quand même les surnoms.
Karadoc :
- En Gaule, ils l'appellent… Blanc Chevalier je crois.
Perceval :
- Pfff… Il a même un surnom en Gaule, vous vous rendez compte ?
Karadoc :
- Vous en avez bien un vous de surnom ?
Perceval :
- En Gaule ? Non.
Karadoc :
- Enfin en Gaule, p'têt pas.
Perceval :
- Dans le Languedoc, ils m'appellent Provençal, mais c'est moi qui me suis gouré en disant mon nom. Sinon en Bretagne, c'est le gros faisan au sud et au nord, c'est juste Ducon.
Livre III, Le Sanglier De Cornouailles

Livre IV
Angharad : - Seigneur Perceval... Vous êtes déjà levé ?
Perceval
: - Non mais je retourne me coucher là.
Angharad
: - Et, qu'est-ce que vous faites dehors à cette heure-ci ?
Perceval
: - Au printemps, j'aime bien pisser du haut des remparts, au lever du soleil. Il y a une belle vue.
Angharad
: - Vous êtes sensible...
Perceval :
Au froid, ouais, hyper ! C'est pour ça, j'attends le printemps.
Livre IV, Tous les matins du monde II


Séli : - Maintenant si le roi se pointe en nous disant qu'il veut en prendre une autre, je vois pas très bien comment on pourrait trouver à lui répondre.
Léodagan : - Ben moi en général, je lui réponds "merde". En principe ça colle avec tout.
Livre IV, Tous les matins du monde II

Séli : - Qu'est-ce qu'il y a ? C'est pas bon ?
Arthur : - C'est au delà de ça, je crois. L'autre jour, je revenais de la plage, et j'suis tombé sur un coin à fraises. Alors, j'm'en suis fait un plein ventre. Parce que les fraises, quand on leur fout la paix, en fait, elles son consommables. Là, c'est aussi des fraises, probablement les mêmes d'ailleurs. Mais par un procédé miraculeux que j'arrive pas à m'imaginer, on dirait des gadins.
Séli : - C'est la cuisson, bande d'andouilles.
Léodagan : - C'est marrant, parce que d'habitude, dans les tartes, moi je mange les fruits puis j'laisse la pâte.
Arthur : - Et là, vous faites l'inverse ?
Léodagan : - Oh non, non, j'laisse tout, là.
Yvain : - J'crois que j'me suis coupé la gencive avec un grumeau cuit. C'est possible, ou pas ?
Livre IV, Les tartes aux fraises

Perceval : « C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons ! »
Livre IV, Perceval Fait Raitournelle

Perceval : « En plus je connais une technique pour tuer trois hommes en un coup rien qu’avec des feuilles mortes ! Alors là, vous êtes deux, vous avez bien de la chance. »
Livre IV, Les Chaperons


Livre V
Karadoc : « On va vous envoyer un mec que en fait on dirait qu'il marche normalement alors qu'il marche alternativement à cloche pied sur chaque pied alors faites gaffe ! »
Livre V, La Roche Et Le Fer

Léodagan : « Alors, si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix... »
Livre V, Le dernier jour

Kadoc : « Ça suffit ! Elle est où la poulette ? Elle est bien cachée ? »
Livre V, Domi Nostræ

Léodagan : « Dites, vous savez qu'à solliciter trop souvent la patience des gens, on finit par agacer ? »
Livre V, Le royaume sans tête

Arthur : « J'parle moins, maintenant. Je terrasse plus mes ennemies par l'éloquence. Plus je vieillis, plus je ferme ma gueule. Aujourd'hui, ce qui me faudrait, c'est le médaillon d'Harpocrate, avec le doigt sur la bouche, comme ça. Je suis euh... désolé de ne jamais être revenu vous voir...»
Livre V, Anton

Keu : - C'était Arthur... Qu'est-ce qu'on fait ?
Anton : - On picole. On picole et on augmente les doses, mon petit. On accélère le processus... 
Livre V, Anton

Voir aussi :
- Kaamelott, le film. Dès 2017 !

mardi 17 mai 2016

L'Arme Fatale en série ? Sérieusement ? Les raisons de ma colère !


      Cela faisait plusieurs mois que différents media parlaient de l'adaptation en série de L'Arme Fatale. La Fox a dévoilé une première bande-annonce il y a quelques heures.

 Le Casting
     On y retrouve Clayne Crawford (Rectify) dans le rôle de Martin Riggs, rôle qui était joué dans la quadrilogie par Mel Gibson. Quand au rôle de Roger Murtaugh, c'est Damon Wayans (Le dernier Samaritain, Ma famille d'abord) qui prend la succession de Danny Glover.

Synopsis de la série :
     Martin Riggs est un flic texan et ancien membre des NAVY SEAL qui souffre de la perte de sa femme et de son bébé. Il part donc à Los Angeles où il devra faire équipe avec un sergent de la police de Los Angeles, Roger Murtaugh, qui, après un léger malaise cardiaque, doit à tout prix éviter le stress.

Ce que j'en pense :
     Je ne vous cacherai pas que je suis depuis toujours un grand fan des films L'Arme Fatale. J'y retrouvais un univers que j'aimais beaucoup. La réalisation de Richard Donner, la musique de Eric Clapton, Michael Kamen et David Sanborn. Chaque nouveau film se faisait dans la continuité du précédent, et on se retrouvait à chaque nouvelle histoire un peu comme chez soi. Un seul but : le divertissement à l'état pur, sans pour autant négliger l'histoire. 
     Les personnages ont vieilli et évolué avec nous. Ils sont presque devenu de vieilles connaissances, avec à chaque nouvel épisode, un nouveau personnage (Léo Getz dans le 2, Lorna Cole dans le 3, Lee Butters dans le 4). 
     Revenir sur cette histoire, est-ce une bonne idée ? Je ne crois pas. Un cinquième film était prévu, mais a finalement été annulé. Je dirais que, même si la recette était éprouvé et marchait toujours, Riggs et Murtaugh se sont arrêté à temps, avant de lasser les spectateurs. et il évident qu'une série reprenant l'histoire depuis le début n'apportera rien de plus à l'intrigue. Aujourd'hui, je peux le dire, je pense qu'Hollywood est à bout de souffle. Soit les scénaristes n'ont plus d'idées, soit ce sont les studios qui brident les élans des scénaristes en reprenant des histoires déjà vues, juste pour jouer sur la fibre nostalgique et rechercher le succès à tout prix.
     Il y a un manque d’imagination et d'innovation évident. En témoignent les remakes de Total Recall, Robocop, ou même prochainement Jumanji.
     Après avoir vu la bande-annonce, je suis quasi-sur que cette série sera annulé au bout de deux saisons (peut-être même à la fin de la première saison). Nous avons d'ailleurs vu les échecs cuisants des remakes récents. Les spectateurs veulent du neuf, pas du réchauffé.